Merci à tous pour vos appréciations.
Pour le diagramme, je ne vous promets rien; d'une part, la séquence est assez peu pratique à diagrammer (ces saletés de enfoncements semi-ouverts représentables en 3D uniquement); d'autre part, c'est un modèle que je souhaite faire évoluer sur différents projets (pas en réemployant la base, mais en utilisant ce pliage dans des installations), aussi, il va avoir une vie privée de papillon avant de s'étaler tel le patrimoine d'un candidat aux élections présidentielles devant la place publique
Pour le "beau" papier, Eric, ça me semble indispensable. Sans la charge poétique d'un papier artisanal le pliage ne me semble qu'une technique, pas une forme d'expression : l'origami tire de la fibre naturelle sa charge émotionnelle.
Eikichi a écrit :J'ai une sorte de blocage quand je suis face à un "beau" papier : j'ai toujours l'appréhension de le foutre en l'air.
Pour te rassurer Eikichi, avant de toucher à ce papier pour une première version au propre, il y a eu: 20 esquisses sur muji et papier à esquisse ou kraft avant de trouver le rapport ailes/corps qui me convienne ; 12 pliages du modèle définitif sur kraft 60g pour vérifier la précision des plis et estimer le rapport entre format de la feuille de départ et épaisseur de la feuille.
Et en passant à ce splendide papier très pur et résistant au pli, une concentration extrême pour conserver la même précision et ne pas aboutir à des enfoncements dégueulasses ou des plis-pivots mal fagotés. et après ça il y a encore pas mal de travail à faire pour moi sur le modèle en question.
En conclusion, pliez des papiers "précieux", ça oblige à vérifier à l'avance et par vous-même votre capacité réelle à plier correctement un modèle...