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Droits d'auteurs
Droits d'auteurs
Pour ma première intervention je voulais savoir comment fonctionne le droit d'auteur dans l'origami des passionnés ! (désolée, : étudiante en droit)
Je me doute que les grands noms doivent avoir une sauvegarde (oui mais laquelle ?) mais je suis étonnée que certains du forum montrent aisément leurs modèles (félicitations au passage, ils sont superbes !)
Sans vouloir faire polémique puisque la plupart des gens ici sont des passionnés j'ai l'impréssion qu'il y a un risque. Que faire si un visiteur malhonnête et un tant soit peu débrouillard parvient a récréer un modèle identique et se l'approprie ? (je pense aux photos qui montrent le modèle sous tous les angles).
Après tout, même le modèle le plus simple est une création personelle et la voir entre les mains d'un autres doit être frustrant !
Je me doute que les grands noms doivent avoir une sauvegarde (oui mais laquelle ?) mais je suis étonnée que certains du forum montrent aisément leurs modèles (félicitations au passage, ils sont superbes !)
Sans vouloir faire polémique puisque la plupart des gens ici sont des passionnés j'ai l'impréssion qu'il y a un risque. Que faire si un visiteur malhonnête et un tant soit peu débrouillard parvient a récréer un modèle identique et se l'approprie ? (je pense aux photos qui montrent le modèle sous tous les angles).
Après tout, même le modèle le plus simple est une création personelle et la voir entre les mains d'un autres doit être frustrant !
le lien d'alex est le mieux pour tes questions
et si quelqu'un est assez débrouillard pour recréer, alors il a les qualités pour créer ses propres modèles
c'est grace a ces photos que l'on a envie de se lancer en origami. Cela a aussi été le cas de tous les créateurs, qui sont souvent indulgent, voire meme contents de la pub.(je pense aux photos qui montrent le modèle sous tous les angles).
mode Candide: mais personne n'est malhonnête en origami.Que faire si un visiteur malhonnête et un tant soit peu débrouillard parvient a récréer un modèle identique et se l'approprie ?
et si quelqu'un est assez débrouillard pour recréer, alors il a les qualités pour créer ses propres modèles
Je suis d'accord avec toi bobbob, les photos donnent vraiment envie de s'y mettre !
Merci pour le lien Alex, je ne suis pas très douée en anglais mais j'en avais déjà compris une bonne partie, je me demendais si c'était la même chose en France et surtout s'il y avait le même genre de convention en origami qu'en sciences par exemple (celui qui publie avec son nom est réputé auteur sans qu'il y ait besion de déposer "licence").
Merci pour le lien Alex, je ne suis pas très douée en anglais mais j'en avais déjà compris une bonne partie, je me demendais si c'était la même chose en France et surtout s'il y avait le même genre de convention en origami qu'en sciences par exemple (celui qui publie avec son nom est réputé auteur sans qu'il y ait besion de déposer "licence").
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J'ai traduit ici le texte de Robert LANG concernant "copyright et usage de la propriété intellectuelle". Mon anglais est assez primaire, mais je pense avoir respecté le sens de son texte. J'ai volontairement supprimé des passages concernant le site de Robert proprement dit, ou ce qui étaient à mon sens des redites. Je ne doute pas un seul instant que Robert ait consulté un avocat pour rédiger ce texte, et qu'il est donc très exact. Je ne doute pas non plus que les lois de copyright américaines soient très proches voir identiques aux nôtres. Enfin, j'ai le plus grand respect pour Robert, tant sur un plan de créateur, de professionnel que sur le plan humain. Donc pour moi, ce texte devrait faire REFERENCE, y compris concernant les "usages" en vigueur dans la "origami world family" :
Tous les éléments publiés ou accessibles dans mon site sont protégés par copyright, et sont ma propriété, excepté spécifications particulières. Ceci inclut les articles, textes, photos, images, illustrations, vidéos, et mon logiciel. Ce copyright repose sur les lois et conventions internationales de copyright. Toute reproduction, modification, publication, transmission, transfert, vente, distribution, exposition ou exploitation de n'importe quel élément inclus dans mon site, sans ma permission écrite, est interdite, de même que toute utilisation sur le web.
Les personnes visitant mon site peuvent télécharger ou copier, en UN SEUL exemplaire, les éléments de ce site, pour un usage personnel, strictement non-commercial, dans la mesure où ces visiteurs respectent mon copyright lors de l'utilisation de ces éléments. Une utilisation pédagogique de ces éléments est également permise lors de présentations par des élèves ou des polycopiés distribués par des professeurs à leurs élèves.
Origami Copyright
Un modèle d'origami est le fruit d'une expression créative, qui est une forme de propriété intellectuelle protégée par les lois de copyright. Tous les droits appartiennent au créateur du modèle. En origami, le pliage lui-même, une photographie ou toute autre représentation du modèle, ainsi que les instructions imprimées ou sous forme électronique sont protégées par les lois du copyright. Suivant ces lois, les instructions pour réaliser un modèle (diagrammes et crease-patterns) sont considérées comme des partitions musicales ou des logiciels. L'usage personnel est autorisé, mais toute utilisation commerciale ou reproduction requière la permission express de l'auteur. Les droits concernent à la fois le créateur ET le diagrammeur du modèle, si ceux-ci sont différents. De plus, le créateur du modèle conserve des droits concernant d'éventuelles modifications du design original. Légalement tout autant que dans les usages, on doit obtenir la permission du créateur et du diagrammeur avant toute reproduction ou utilisation commerciale.
Questions sur les "usages" en Origami
Q. Puis-je faire un usage commercial avec une image de modèle créé par quelqu'un d'autre ?
R. Uniquement après avoir obtenu la permission du créateur (et du photographe si différent).
Q. J'ai réalisé un modèle d'après des instructions imprimées ou sur le web. Puis-je utiliser ce modèle à des fins commerciales ?
R. Si le modèle est explicitement décrit comme traditionnel, OUI. Si le modèle a été créé par un créateur précis (son nom figure normalement auprès des instructions), vous êtes sensé réaliser le pliage pour votre usage personnel, mais toute utilisation commerciale requière la permission du créateur.
Q. J'ai appris un modèle publié en livre ou sur le web. Puis-je l'enseigner à quelqu'un d'autre ?
R. A ce propos, les lois sont volontairement vagues. Il est généralement admis que l'enseignement d'un modèle de façon informelle est acceptable.
Q. Puis-je enseigner un modèle en touchant pour cela une rétribution ?
R. Ceci est considéré comme un usage commercial, pour lequel la permission du créateur est requise.
Q. Puis-je publier mes propres variantes d'un modèle existant ?
R. NON. Le créateur du modèle original conserve ses droits, même sur un modèle modifié.
Q. J'ai créé un modèle. Je m'aperçois qu'une version très similaire a déjà été publiée. Puis-je publier le modèle sous mon nom ?
R. Il est arrivé plusieurs cas de ce genre dans le passé. C'est rare, mais ça peut arriver. Si les 2 modèles ont été créés indépendamment, chaque créateur garde ses droits sur son propre modèle.
Q. Ces questions/réponses en "usage" sont-elles légales ?
R. NON. Elles sont généralement pratiquées par les plieurs, mais vous devez consulter votre propre avocat pour des cas spécifiques.
copyright © 2004–2006 robert j. lang origami
Le problème avec l'origami, est que ça n'est pas un sujet réputé "sérieux" (c'est bon pour les gosses !), que jusqu'à une date très récente, il n'existaient pas ou très peu de professionnels, et donc le problème de respect des droits constituait un problème plus moral que financier. Le web, où apparaissent beaucoup de contencieux potentiels concernant l'origami, est réputé pour l'instant une zone de "non-droit". Pour couronner le tout, les termes de "morale" ou d'"éthique", qui étaient jadis appliqués par le plus grand nombre, sont hélas de plus en plus remplacés par une notion toute relative de l'honnêteté... Tant qu'il était pratiqué par quelques rares adeptes, ces derniers avaient effectivement une certaine "éthique". Aujourd'hui, somme toute victime de son succès, l'origami est de plus en plus connu. Cette notoriété amène fatalement quelques "brebis galeuses" dans la "origami world family" jadis si respectueuse de certaines règles.
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Origami Copyright
Un modèle d'origami est le fruit d'une expression créative, qui est une forme de propriété intellectuelle protégée par les lois de copyright. Tous les droits appartiennent au créateur du modèle. En origami, le pliage lui-même, une photographie ou toute autre représentation du modèle, ainsi que les instructions imprimées ou sous forme électronique sont protégées par les lois du copyright. Suivant ces lois, les instructions pour réaliser un modèle (diagrammes et crease-patterns) sont considérées comme des partitions musicales ou des logiciels. L'usage personnel est autorisé, mais toute utilisation commerciale ou reproduction requière la permission express de l'auteur. Les droits concernent à la fois le créateur ET le diagrammeur du modèle, si ceux-ci sont différents. De plus, le créateur du modèle conserve des droits concernant d'éventuelles modifications du design original. Légalement tout autant que dans les usages, on doit obtenir la permission du créateur et du diagrammeur avant toute reproduction ou utilisation commerciale.
Questions sur les "usages" en Origami
Q. Puis-je faire un usage commercial avec une image de modèle créé par quelqu'un d'autre ?
R. Uniquement après avoir obtenu la permission du créateur (et du photographe si différent).
Q. J'ai réalisé un modèle d'après des instructions imprimées ou sur le web. Puis-je utiliser ce modèle à des fins commerciales ?
R. Si le modèle est explicitement décrit comme traditionnel, OUI. Si le modèle a été créé par un créateur précis (son nom figure normalement auprès des instructions), vous êtes sensé réaliser le pliage pour votre usage personnel, mais toute utilisation commerciale requière la permission du créateur.
Q. J'ai appris un modèle publié en livre ou sur le web. Puis-je l'enseigner à quelqu'un d'autre ?
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Q. Puis-je enseigner un modèle en touchant pour cela une rétribution ?
R. Ceci est considéré comme un usage commercial, pour lequel la permission du créateur est requise.
Q. Puis-je publier mes propres variantes d'un modèle existant ?
R. NON. Le créateur du modèle original conserve ses droits, même sur un modèle modifié.
Q. J'ai créé un modèle. Je m'aperçois qu'une version très similaire a déjà été publiée. Puis-je publier le modèle sous mon nom ?
R. Il est arrivé plusieurs cas de ce genre dans le passé. C'est rare, mais ça peut arriver. Si les 2 modèles ont été créés indépendamment, chaque créateur garde ses droits sur son propre modèle.
Q. Ces questions/réponses en "usage" sont-elles légales ?
R. NON. Elles sont généralement pratiquées par les plieurs, mais vous devez consulter votre propre avocat pour des cas spécifiques.
copyright © 2004–2006 robert j. lang origami
Le problème avec l'origami, est que ça n'est pas un sujet réputé "sérieux" (c'est bon pour les gosses !), que jusqu'à une date très récente, il n'existaient pas ou très peu de professionnels, et donc le problème de respect des droits constituait un problème plus moral que financier. Le web, où apparaissent beaucoup de contencieux potentiels concernant l'origami, est réputé pour l'instant une zone de "non-droit". Pour couronner le tout, les termes de "morale" ou d'"éthique", qui étaient jadis appliqués par le plus grand nombre, sont hélas de plus en plus remplacés par une notion toute relative de l'honnêteté... Tant qu'il était pratiqué par quelques rares adeptes, ces derniers avaient effectivement une certaine "éthique". Aujourd'hui, somme toute victime de son succès, l'origami est de plus en plus connu. Cette notoriété amène fatalement quelques "brebis galeuses" dans la "origami world family" jadis si respectueuse de certaines règles.
Dernière modification par Eric Joisel le 29 déc. 2006, 15:16, modifié 1 fois.
Par contre, il me semble (je tiens ces propos en me référant à mes cours de droit d'il y a quelques années) que le copyright est exclusivement américain, ou anglo-saxon. En France, on se réfèrerait au droit d'auteur, et donc, à mon avis, les recommandations de Robert Lang ne s'appliqueraient pas à la lettre en France : c'est le droit français qui prime.
Kinzo, toi qui est dans le domaine, tu confirmerais ?
Ou si d'autres juristes traînent par ici ?
Kinzo, toi qui est dans le domaine, tu confirmerais ?
Ou si d'autres juristes traînent par ici ?
Malheureusement Eikichi je n'en sais rien !! (c'est bien pour cela que je pose la question).
En ce qui concerne la primauté du droit français je pense que tu as raison sauf si l'origami fait l'objet de dépôt comme les marques et brevets.
Pour le copyright vraiment je ne sais pas ! Quand aux droits d'auteurs en France (je pense que c'est ce qui s'applique), ils ont fait l'objet d'une réforme cet été et je n'ai pas encore lu d'article à ce sujet (et j'ai pas pu prendre la matière enseignée ! vive la fac !!!)
En ce qui concerne la primauté du droit français je pense que tu as raison sauf si l'origami fait l'objet de dépôt comme les marques et brevets.
Pour le copyright vraiment je ne sais pas ! Quand aux droits d'auteurs en France (je pense que c'est ce qui s'applique), ils ont fait l'objet d'une réforme cet été et je n'ai pas encore lu d'article à ce sujet (et j'ai pas pu prendre la matière enseignée ! vive la fac !!!)
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Si un bibliothécaire et une future avocate ne savent pas ...on est foutus ! Turlututu !!!
En ce qui me concerne, moi tout petit plieur de banlieue :
- Le dictionnaire anglais/français donne comme traduction de l'angliche "copyright" = droit d'auteur, copyright (ça s'invente pas !) ;
- Tous les livres français comportent le logo de toute évidence international : © ;
- Plus que les lois, car bien peu nombreux sont les créateurs qui vont perdrent leur temps et leur énergie à prendre un avocat (même pas Boursin semble-t-il), ce qui m'importe ds le texte de Robert, ce sont les "usages". Ils n'ont, comme il le dit lui-même, aucune valeur juridique réelle, mais indiquent clairement que l'on fait quelque chose de "bien", ou de "pas bien". Pour moi, la bonne moralité est beaucoup plus importante que la bonne justice (si jamais elle existe).
Cela dit, si vous aviez le temps de faire qlq recherches...
En ce qui me concerne, moi tout petit plieur de banlieue :
- Le dictionnaire anglais/français donne comme traduction de l'angliche "copyright" = droit d'auteur, copyright (ça s'invente pas !) ;
- Tous les livres français comportent le logo de toute évidence international : © ;
- Plus que les lois, car bien peu nombreux sont les créateurs qui vont perdrent leur temps et leur énergie à prendre un avocat (même pas Boursin semble-t-il), ce qui m'importe ds le texte de Robert, ce sont les "usages". Ils n'ont, comme il le dit lui-même, aucune valeur juridique réelle, mais indiquent clairement que l'on fait quelque chose de "bien", ou de "pas bien". Pour moi, la bonne moralité est beaucoup plus importante que la bonne justice (si jamais elle existe).
Cela dit, si vous aviez le temps de faire qlq recherches...
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Bonne lecture mes gins :
wikipedia : droit d'auteur
wikipedia : DAVSI
Code de la propriété intellectuelle
DAVDSI : LOI n° 2006-961 du 1er août 2006 relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information
Si quelqu'un pouvait faire un résumé de deux trois lignes en français compréhensible.... Merci
wikipedia : droit d'auteur
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Code de la propriété intellectuelle
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Si quelqu'un pouvait faire un résumé de deux trois lignes en français compréhensible.... Merci
Ben en toute logique, il faut leur demander leur autorisation, mais si tu ne vends rien, que tu spécifie clairement pour chaque modèle le créateur et le plieur, ça ne doit pas trop poser de problèmes.ulrich21 a écrit :Bonjour
Je voudrais savoir si une petite exposition, à la papeterie où j'achète mon papier, de modèles faits par des créateurs, que j'ai plié, serait autorisé.
Merci
Ulrich
Mais de toute façon il vaut mieux demander une autorisation, c'est plus sympa et évite les problèmes. Les créateurs ne mordent généralement pas (enfin, quoique, parfois, je crois que certains... )
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Le sens de ta question est, je pense, que comme ça se situe dans une boutique, il y a un caractère commercial ? Mais je présume que tu ne seras pas payé pour ça ?
On pourra sûrement trouver des tas de cas "sujet à caution", "un peu litigieux". Il me semble que c'est à chacun d'apporter sa propre réponse, le plus honnêtement possible. Puisque tu ne gagnes pas d'argent sur le dos du créateur, je ne vois pas où serait le problème ? Il faut essayer de trouver le bon compromis entre "respect de la propriété intellectuelle", et ne pas "s'enfermer dans des règles trop rigides", où l'on ne pourrait plus rien faire...
Par contre, il serait de bon ton de mettre des petits écriteaux indiquant le nom du créateur du modèle, assurant ainsi sa promotion, ainsi que celle de l'origami en général, plus que la tienne. C'est ce que je fais lors de mes expos pour mieux faire connaître l'origami en général, comme celle de Rosheim par exemple, qui comprennent beaucoup de pliages dont je ne suis pas le créateur.
On pourra sûrement trouver des tas de cas "sujet à caution", "un peu litigieux". Il me semble que c'est à chacun d'apporter sa propre réponse, le plus honnêtement possible. Puisque tu ne gagnes pas d'argent sur le dos du créateur, je ne vois pas où serait le problème ? Il faut essayer de trouver le bon compromis entre "respect de la propriété intellectuelle", et ne pas "s'enfermer dans des règles trop rigides", où l'on ne pourrait plus rien faire...
Par contre, il serait de bon ton de mettre des petits écriteaux indiquant le nom du créateur du modèle, assurant ainsi sa promotion, ainsi que celle de l'origami en général, plus que la tienne. C'est ce que je fais lors de mes expos pour mieux faire connaître l'origami en général, comme celle de Rosheim par exemple, qui comprennent beaucoup de pliages dont je ne suis pas le créateur.
Une autre question sur le même sujet : quid des origamis représentant des modèles soumis à droit d'auteurs (ex : mickey, minie....) ?
Si on prend le bouquin de halle, par exemple, il n'y aucune référence de copyright ou autre pour les modèles, pourtant, il s'agit bien de modèles déposés dont l'utilisation commerciale est soumise à licence ...
Si on prend le bouquin de halle, par exemple, il n'y aucune référence de copyright ou autre pour les modèles, pourtant, il s'agit bien de modèles déposés dont l'utilisation commerciale est soumise à licence ...
Vaste sujet que vous lancez là.
Je pense pour ma part qu’il faut se poser la question sous une forme différente en repositionnant l’origami dans le monde de l’Art et connaître la perception de cet art auprès des artistes eux-mêmes, avant d’aborder la question de la protection des œuvres.
Si je devais faire un parallèle entre l’origami et une autre discipline artistique, je choisirais sans doute la musique.
Tout comme la musique, il y a plusieurs façons de l’aborder.
Le compositeur qui crée littéralement l’œuvre en partant de rien pourrait être assimilé à l’inventeur du pliage.
L’interprète lui serait le plieur qui exécute le pliage, mais ne crée pas forcément.
L’ingénieur du son, celui qui met en avant le travail des deux artistes précédemment citées serait le « diagrammiste ».
Et enfin, le spectateur qui écoute, chantonne avec plus ou moins de succès l’œuvre achetée ou entendue (le Rat de Joisel a connu des interprétations plus ou moins digestes).
Généralement dans le monde du pliage les deux premiers protagonistes cités ci-dessus ne font qu’une seule et même personne sauf cas exceptionnel (Lang et son exécuteur japonais).
Parfois le plieur auteur est diagraphiste, mais pas systématiquement (Stephen Weiss ne diagramme pas ces modèles).
Donc je pense que les principes de droits d’auteurs propres à la musique devraient être un bon parallèle et tout à fait adapté au monde du pliage (la SASEM en moins ou en plus).
Ensuite, il y a le problème de l’œuvre elle-même. Si j’achète un nain de Joisel, j’achète une œuvre d’Art réalisée par l’artiste créateur (la Marseillaise de Rouget de Lisle achetée par Gainsbourg).
Si j’achète un nain de Joisel plié par Albertino j’achète une « copie » en quelque sorte ( la Marseillaise de Gainsbourg achetée aux enchères à Drouot).
J’achète toujours une œuvre, mais ce n’est plus l’œuvre originale.
Il existe des centaines de cas similaires dans la musique et la peinture, les innombrables reprises de « Comme d’habitude » ou les centaines de versions de la Joconde…
Cela reste une œuvre, mais ce n’est plus l’œuvre de départ.
Sauf cas exceptionnel l’œuvre de départ est toujours plus chère que les œuvres qu’elle a inspirées.
Maintenant, si une œuvre est reproduite et vendue, il est normale que l’auteur premier ou ses ayant droits touchent un petit quelque chose.
Ensuite l’application de ces règles n’est que très rarement appliquée en France.
Pour exemple les polices de caractère utilisées sur les documents aux Etats unis sont protégées par la loi du © et un organisme spécialisé. En France c’est la fête du string et tout le monde fait comme il veut. Pourchez un grand typographe Français explique que ses fontes très bien protégées dans d’autres pays lui échappent complètement en France à cause du vide juridique qui manque à certain type d’œuvre particulier.
Généralement un plieur qui fait une expo payante ne reverse pas un centime aux auteurs qu’ils lui ont permis de réaliser les modèles qui composent ladite expo.
Pour les livres c’est différents, les droits d’auteurs existent en France, mais il faut prendre en compte que l’origami est un Art mondial et que le droit Français s’arrête à la France et que rien n’empêchera un plieur australien par exemple de publier en son nom des œuvres réalisées par un plieur Français. De nombreux chanteurs sont confrontés à des « reprises » made in China dans la langue du pays.
Pour mémoire, une affaire avait touché le sunsaï Yoshizawa lui-même qui avait retrouvé ses modèles dans un livre édité en Allemagne par une artiste en mal de création semble-t-il. Après la seule solution, c’est le procès qui coûte beaucoup d’énergie et d’argent pour une malheureuse cocotte…
Il faut aussi selon moi comprendre que deux mondes différents sont face à cette problématique, le pro et le non-pro. Un pro qui fait de la création aura sans doute plus de respect pour le travail des autres auteurs qu’il expose. Un pro qui ne fait pas de création (ça existe) n’aura sans doute pas cette réflexion ou peut-être moins de scrupule et de « respect » par rapport au travail qu’il expose.
Le non-pro qu’il soit auteur ou non fait ça pour le fun et toute la problématique du respect des droits quel qu’il soit n’est pas sa priorité, sauf quand il se fait attrapé la main dans le sac (histoire vécue).
Mais dans un cas comme dans l’autre que ceux qui ont contacté systématiquement les auteurs qu’ils ont exposés dans le cadre d’une expo rémunérée lèvent la main.
M’enfin tout cela pour dire que le pliage qui n’a pour l’instant que la considération de ses pères souffre de son manque de maturité et de « structure ». Mais bientôt qui sait, le grand Éric Joisel sera sur une île avec un cocktail dans une main, une douce naïade le ventilant alors que les brousoufs de ces œuvres exposées dans le monde entier tombent dans son escarcelle. C’est tout le mal que l’on puisse lui souhaiter.
Je pense pour ma part qu’il faut se poser la question sous une forme différente en repositionnant l’origami dans le monde de l’Art et connaître la perception de cet art auprès des artistes eux-mêmes, avant d’aborder la question de la protection des œuvres.
Si je devais faire un parallèle entre l’origami et une autre discipline artistique, je choisirais sans doute la musique.
Tout comme la musique, il y a plusieurs façons de l’aborder.
Le compositeur qui crée littéralement l’œuvre en partant de rien pourrait être assimilé à l’inventeur du pliage.
L’interprète lui serait le plieur qui exécute le pliage, mais ne crée pas forcément.
L’ingénieur du son, celui qui met en avant le travail des deux artistes précédemment citées serait le « diagrammiste ».
Et enfin, le spectateur qui écoute, chantonne avec plus ou moins de succès l’œuvre achetée ou entendue (le Rat de Joisel a connu des interprétations plus ou moins digestes).
Généralement dans le monde du pliage les deux premiers protagonistes cités ci-dessus ne font qu’une seule et même personne sauf cas exceptionnel (Lang et son exécuteur japonais).
Parfois le plieur auteur est diagraphiste, mais pas systématiquement (Stephen Weiss ne diagramme pas ces modèles).
Donc je pense que les principes de droits d’auteurs propres à la musique devraient être un bon parallèle et tout à fait adapté au monde du pliage (la SASEM en moins ou en plus).
Ensuite, il y a le problème de l’œuvre elle-même. Si j’achète un nain de Joisel, j’achète une œuvre d’Art réalisée par l’artiste créateur (la Marseillaise de Rouget de Lisle achetée par Gainsbourg).
Si j’achète un nain de Joisel plié par Albertino j’achète une « copie » en quelque sorte ( la Marseillaise de Gainsbourg achetée aux enchères à Drouot).
J’achète toujours une œuvre, mais ce n’est plus l’œuvre originale.
Il existe des centaines de cas similaires dans la musique et la peinture, les innombrables reprises de « Comme d’habitude » ou les centaines de versions de la Joconde…
Cela reste une œuvre, mais ce n’est plus l’œuvre de départ.
Sauf cas exceptionnel l’œuvre de départ est toujours plus chère que les œuvres qu’elle a inspirées.
Maintenant, si une œuvre est reproduite et vendue, il est normale que l’auteur premier ou ses ayant droits touchent un petit quelque chose.
Ensuite l’application de ces règles n’est que très rarement appliquée en France.
Pour exemple les polices de caractère utilisées sur les documents aux Etats unis sont protégées par la loi du © et un organisme spécialisé. En France c’est la fête du string et tout le monde fait comme il veut. Pourchez un grand typographe Français explique que ses fontes très bien protégées dans d’autres pays lui échappent complètement en France à cause du vide juridique qui manque à certain type d’œuvre particulier.
Généralement un plieur qui fait une expo payante ne reverse pas un centime aux auteurs qu’ils lui ont permis de réaliser les modèles qui composent ladite expo.
Pour les livres c’est différents, les droits d’auteurs existent en France, mais il faut prendre en compte que l’origami est un Art mondial et que le droit Français s’arrête à la France et que rien n’empêchera un plieur australien par exemple de publier en son nom des œuvres réalisées par un plieur Français. De nombreux chanteurs sont confrontés à des « reprises » made in China dans la langue du pays.
Pour mémoire, une affaire avait touché le sunsaï Yoshizawa lui-même qui avait retrouvé ses modèles dans un livre édité en Allemagne par une artiste en mal de création semble-t-il. Après la seule solution, c’est le procès qui coûte beaucoup d’énergie et d’argent pour une malheureuse cocotte…
Il faut aussi selon moi comprendre que deux mondes différents sont face à cette problématique, le pro et le non-pro. Un pro qui fait de la création aura sans doute plus de respect pour le travail des autres auteurs qu’il expose. Un pro qui ne fait pas de création (ça existe) n’aura sans doute pas cette réflexion ou peut-être moins de scrupule et de « respect » par rapport au travail qu’il expose.
Le non-pro qu’il soit auteur ou non fait ça pour le fun et toute la problématique du respect des droits quel qu’il soit n’est pas sa priorité, sauf quand il se fait attrapé la main dans le sac (histoire vécue).
Mais dans un cas comme dans l’autre que ceux qui ont contacté systématiquement les auteurs qu’ils ont exposés dans le cadre d’une expo rémunérée lèvent la main.
M’enfin tout cela pour dire que le pliage qui n’a pour l’instant que la considération de ses pères souffre de son manque de maturité et de « structure ». Mais bientôt qui sait, le grand Éric Joisel sera sur une île avec un cocktail dans une main, une douce naïade le ventilant alors que les brousoufs de ces œuvres exposées dans le monde entier tombent dans son escarcelle. C’est tout le mal que l’on puisse lui souhaiter.
Le parallèle avec la musique est intéressant, mais je ne suis pas vraiment le rapport entre ingé-son et diagrammiste: le diagrammiste; le rapport entre diagrammiste et interprète n'est que dans un sens, on a en quelque-sorteyorigami a écrit :Le compositeur qui crée littéralement l’œuvre en partant de rien pourrait être assimilé à l’inventeur du pliage.
L’interprète lui serait le plieur qui exécute le pliage, mais ne crée pas forcément.
L’ingénieur du son, celui qui met en avant le travail des deux artistes précédemment citées serait le « diagrammiste ».
Et enfin, le spectateur qui écoute, chantonne avec plus ou moins de succès l’œuvre achetée ou entendue.
Créateur --> Diagrammiste --> Interprète, mais rien de plus. C'est exactement la relation que tu as entre un auteur -entendons romancier-, un éditeur -au sens de celui qui fait de l'editing, cad rendre l'œuvre lisible pour le public-, et le lecteur. L'ingé-son du pliage serait sans doute le scénographe d'une expo, qui manque d'ailleurs souvent cruellement.
La Sacem (nous sommes des -C-ompositeurs, pas des -S-uppositoires ) n'a rien à voir avec le droit d'auteur propre à la musique: c'est un organisme de gestion des droits avec tous les avantages et problèmes : elle facilite la reversion des droits, d'un autre côté en absorbe une bonne partie pour son fonctionnement et force les compositeurs à passer par son appareil. La musique peut vivre sans Sacem tout comme l'origami peut vivre sans organisme de gestion de droits. Excuse de la mise au point, mais la confusion est souvent faite et la problématique des droits liés aux nouveaux médias nécessite de garder les idées claires.Donc je pense que les principes de droits d’auteurs propres à la musique devraient être un bon parallèle et tout à fait adapté au monde du pliage (la SASEM en moins ou en plus).
Cela dit, la différence que tu soulèves entre marseillaise de Gainsbourg et hymne officiel est un peu plus compliqué, puisque cela touche au Domaine Public -Gainsbourg ayant utilisé une œuvre dont le compositeur est décédé depuis plus de 70 ans- et n'a donc pas d'autorisation à demander pour ça ; il ne peut simplement pas s'approprier la paternité de la musique originale et doit mentionner l'auteur original. Dans le cas d'une Adaptation d'un origami, la chose est sans doute plus complexe puisque démontrer que dix-huit notes successives forment une entité reconnaissable est déjà compliqué, mais démontrer que la séquence de pli ou le canevas de pli d'un modèle est trop sensiblement le même qu'un autre pliage est difficile si l'Adaptateur ne veut pas le reconnaitre (enfin, l'exemple du Nain de Joisel est moins complexe).
Désolé de cette platrée, mais le rapport origami / musique, bien que terriblement intéressant, nécessite quand même des pincettes.
Salut Aurel
J’ai en effet pris des raccourcis pour expliquer mon point de vue sinon j’aurai écrit 10 pages , car le sujet me touche de près puisqu’il est l’une des conséquences directes de mon arrêt de production de pliage.
Un livre de pliage n’aurait aucun intérêt sans diagramme.
Je n’ai pas trouvé mieux que l’ingénieur du son, mais il est très important selon mois, de séparer la partie dessin des modèles (explication du modèle (sa partition peut-être)) de la diffusion des modèles que se soit par l’éditeur ou autre (mise à disposition au grand publique) des explications du modèle.
Quoi de plus immatériel qu’une chanson, pourtant un tube rapporte beaucoup d’argent et à son auteur et à son compositeur et à son interprète et à son diffuseur... ouf…
A ce compte-là le rat d’Éric est un mega tube planétaire.
Le problème de droits reste complet en admettant que monsieur De Lisle soit toujours vivant et en pleine forme, il est « l’auteur premier » d’une œuvre qui sera ensuite déclinée. Chaque déclinaison devrait lui rapporter des pépettes. Sauf dans le cas d’une session des droits paritaires.
J’ai en effet pris des raccourcis pour expliquer mon point de vue sinon j’aurai écrit 10 pages , car le sujet me touche de près puisqu’il est l’une des conséquences directes de mon arrêt de production de pliage.
Oui le raccourci est sans doute rapide, mais je pense que le diagramme et une partie très importante et incontournable dans un pliage. Sans elle, pas de transmission, pas de partage, pas de vie du modèle.aurele a écrit : Le parallèle avec la musique est intéressant, mais je ne suis pas vraiment le rapport entre ingé-son et diagrammiste: le diagrammiste; le rapport entre diagrammiste et interprète n'est que dans un sens, on …
Un livre de pliage n’aurait aucun intérêt sans diagramme.
Je n’ai pas trouvé mieux que l’ingénieur du son, mais il est très important selon mois, de séparer la partie dessin des modèles (explication du modèle (sa partition peut-être)) de la diffusion des modèles que se soit par l’éditeur ou autre (mise à disposition au grand publique) des explications du modèle.
Là aussi j’ai pris un raccourci faute de mieux, mais ce type d’organisme ou plus généralement la création d’un organisme de gestion et de protection des « arts parallèles » pourrait selon moi être une possibilité de solution. J’entends par « art parallèle » toutes les mouvances artistiques qui n’ont pas réellement d’existence et de statut auprès « d’instances officielles » et qui n’ont pas de reconnaissance réelle au niveau de l’œuvre produite (comme le dit Éric c’est des cocottes) l’origami, la typographie, le tressage et matelotage … et de nombreuses autres disciplines rentrent dans cette case.aurele a écrit : La Sacem (nous sommes des -C-ompositeurs, pas des -S-uppositoires ) n'a rien à voir avec le droit d'auteur propre à la musique: c'est un organisme de gestion des droits …
Quoi de plus immatériel qu’une chanson, pourtant un tube rapporte beaucoup d’argent et à son auteur et à son compositeur et à son interprète et à son diffuseur... ouf…
A ce compte-là le rat d’Éric est un mega tube planétaire.
Là aussi, le raccourci était sans doute un peu rapide et j’avais pas mieux en tête. En plus, je ne savais pas que monsieur De Lisle était mort.aurele a écrit : Cela dit, la différence que tu soulèves entre marseillaise de Gainsbourg et hymne officiel est un peu plus compliqué, puisque cela touche…
Le problème de droits reste complet en admettant que monsieur De Lisle soit toujours vivant et en pleine forme, il est « l’auteur premier » d’une œuvre qui sera ensuite déclinée. Chaque déclinaison devrait lui rapporter des pépettes. Sauf dans le cas d’une session des droits paritaires.
Oui là je reconnais que c’est le casse-tête surtout que les séquences de pliage sont souvent très proches aux yeux du non-pratiquant.aurele a écrit : Dans le cas d'une Adaptation d'un origami, la chose est sans doute plus complexe puisque démontrer que dix-huit notes successives forment …
Oui mon idée de départ était sans doute trop rapide et avec un manque d’analyse dans sa globalité , mais je n’ai pas trouvé mieux comme parallèle, car l’origami reste un cas très particulier.aurele a écrit : Désolé de cette platrée, mais le rapport origami / musique, bien que terriblement intéressant, nécessite quand même des pincettes.
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Salut camarade inconnu du Fresney d'Oisans ! Ça fait bien plaisir de te "voir" sur ce forum ! Tu peux sûrement lui apporter beaucoup, si la neige, ou son absence, te le permet...
T'as pas intérêt !yorigami a écrit :Si j’achète un nain de Joisel plié par Albertino
Il est fort probable que des plieurs vendent des pliages créés par d'autres, hélas ! Personnellement, je trouve ça parfaitement sordide, et malgré de nombreuses occasions (la dernière date de samedi en Alsace), m'y suis toujours refusé. Et si ça devait exister, il me semble que le créateur mériterait au moins 50%.yorigami a écrit :Maintenant, si une œuvre est reproduite et vendue, il est normale que l’auteur premier ou ses ayant droits touchent un petit quelque chose.
Tu as raison, et à ma connaissance AUCUN procès n'a jamais eu lieu concernant l'origami, trop chiant, trop incertain. C'est pourquoi les "usages" me semblent plus important que les "lois" : d'après eux, le contrevenant SAIT qu'il fait des choses pas bien, et la communauté peut "le mettre à l'index". C'est ainsi que "l'ignoble" Edouard Maïer a été mis à la porte de la convention d'Italie manu militari...yorigami a écrit :Pour les livres c’est différents, ...Après la seule solution, c’est le procès qui coûte beaucoup d’énergie et d’argent pour une malheureuse cocotte…
Je serai mort dans la misère la plus noire bien avant ça ! Dômmage, je regretterai la douce naïadeyorigami a écrit :Éric Joisel sera sur une île avec un cocktail dans une main, une douce naïade le ventilant alors que les brousoufs de ces œuvres exposées dans le monde entier tombent dans son escarcelle.
Et c'est quand que tu reprends, on t'attent avec impatience !yorigami a écrit :...car le sujet me touche de près puisqu’il est l’une des conséquences directes de mon arrêt de production de pliage.
Pas de neige mais du touriste et surtout beaucoup de boulot.Eric Joisel a écrit :Salut camarade inconnu du Fresney d'Oisans ! Ça fait bien plaisir de te "voir" sur ce forum ! Tu peux sûrement lui apporter beaucoup, si la neige, ou son absence, te le permet...
Hihi ! J’étais sûr que tu n’allais pas le raté celui-làEric Joisel a écrit :T'as pas intérêt !yorigami a écrit :Si j’achète un nain de Joisel plié par Albertino
Je suis 100 % avec toi, c’est d’ailleurs l’une des raisons, qui m’a fait plier et inventer autant quand j’exposais (et quelques modèles vendus), car je me refuser à profiter du travail des autres.Eric Joisel a écrit : Il est fort probable que des plieurs vendent des pliages créés par d'autres, hélas ! Personnellement…
Oui, la seule chose qui peu nous protéger c’est la « pestiferation » des profiteurs et des usurpateurs qui spolient les œuvres et les artistes.Eric Joisel a écrit : Tu as raison, et à ma connaissance AUCUN procès n'a jamais eu lieu concernant l'origami, trop chiant, trop incertain… Edouard Maïer a été mis à la porte de la convention d'Italie manu militari...
Ou alors la loi, mais en connaissance de cause c’est du temps et de l’énergie perdue pour rien.
Ne dis pas ça , tu es un artiste exceptionnel qui déborde d’une passion et d’un talent sans limites pour cet art merveilleux. Tout ce talent te propulse au-devant de la scène depuis de nombreuses années. Je me refuse à penser que tout cela soit sans conséquence pour ta vie artistique qui un jour ou l’autre croisera la bonne personne pour le plus grand bonheur de tous. Sinon artiste maudit c’est pas mal non plus.Eric Joisel a écrit : Je serai mort dans la misère la plus noire bien avant ça ! Dômmage, je regretterai la douce naïade
Je plie toujours, le petit challenge de la vache m'a bien motivé, mais pour ce qui est des livres je pense que le dernier est et restera Insectes.Eric Joisel a écrit : Et c'est quand que tu reprends, on t'attent avec impatience !
Désolé pour le pourrissage du thread
Dernière modification par yorigami le 10 janv. 2007, 18:35, modifié 2 fois.
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C'est quoi ces compliments, t'as un truc à me demander ???
J'ose espérer que ce sera suffisant pour clarifier les idées de chacun...
Mais si les juristes du forum s'intéressent à la chose, ils pourraient nous permettre d'améliorer ledit post-it. Avis aux amateurs !
On est en plein sujet, dans l'ensemble... Cela dit, j'espère que ce genre de sujet, pas très passionnant à mon sens sur un forum défini comme bénévole, ne reviendra pas constamment dans les threads. C'est bien d'en parler une fois, on va mettre en post-it le texte adopté par Robert Lang, Joseph Wu, et d'autres plieurs vaguement connus...yorigami a écrit :Désolé pour le pourrissage du thread
J'ose espérer que ce sera suffisant pour clarifier les idées de chacun...
Mais si les juristes du forum s'intéressent à la chose, ils pourraient nous permettre d'améliorer ledit post-it. Avis aux amateurs !