J'espérais depuis très longtemps écrire dans cette rubrique, aujourd'hui enfin, j'en ai l'occasion.
En effet, samedi, pour la première fois, j'ai franchi le pas et suis allé rue Coriolis. En séjour à Paris pour quelques jours, nous voulions aller dans le treizième voir une œuvre d'une artiste ayant plié sur une façade d'un vieil immeuble. Sur le plan, je vois à la limite de la carte : Rue Coriolis. Cette rue, j'en ai rêvé, et c'est comme ça que sur un changement improvisés, nous partons pour le douzième plutôt que le treizième.
Voilà pour l'ère pré-Coriolis.
L'ère Coriolis commence pour moi à 16h, j'ai 2h de retard, bravo pour une première!
En descendant le petit escalier, pour gagner cette fameuse rue, on se trouve face au numéro 19. Cependant il suffit de tourner à gauche pour être directement au 56, c'est magique, tellement que je suis passé devant sans voir la superbe vitrine, au volet relevé, mentionnons-le ! Il y a des modulaires, un oiseau en plis courbes, des tulipes de Naomiki dans un vase, un mobile d'hélicoptères, bref c'est magnifique. Mais ce n'est pas ce qui attire mon regard en premier lieu, non.
En fait ce sont les plieurs que j'ai vu d'abord, et les deux que j'ai immédiatement reconnus sont ... Aurèle et Cécile !! À ce que j'ai compris, ils sont venus de Metz par le TGV et avaient un rendez-vous qui a été annulé, ce qui leur a permis de rester plus longtemps. Il y avait également François, le trésorier, Raymonde, Valérie, Yolande, Jean-Jacques, deux dames que je voyais pour la 3e fois après les ateliers du Crimp (et dont je ne connais toujours pas le prénom, je n'ose pas demander) un jeune homme du nom de ¿ Sven ? Steve ? Je n'ai pas bien entendu. Je crois que j'oublie quelqu'un (j'ai parfois une très mauvaise mémoire) et je m'en excuse.
Maintenant, les occupations. Quand je suis arrivé, la table pliait un joli porte-monnaie avec une carte routière. Le rendu était très bon, on aurait dit une simple carte repliée, parfait pour cacher ses billets ! Je ne peux m'empêcher de raconter cette anecdote de Valérie (enfin je crois) : une plieuse qu'elle connaissait avec fait son portefeuille / porte-monnaie en papier. Elle y rangeait son argent, ce qui fait que le jour où un pickpocket voulut le lui voler, il ne fit pas attention à ce bout de papier plié et ne le prit pas. Moralité : le papier coûte parfois cher, mais vous garderez votre argent plus longtemps avec. C'est un bon placement !
J'en reviens à mon arrivée. Les plieurs étaient occupés à leur porte-monnaie, sauf le jeune homme qui pliait un modèle de Kamiya plus vite que son ombre, et Cécile Aurèle Jean-Jacques et François qui bavardaient près de la fabuleuse orithèque. J'entre, et on me demande si je veux des renseignements, mais j'explique la raison de ma visite en m'avançant vers Aurèle Cécile et Jean-Jacques que j'ai tout de suite reconnus grâce aux photos des CR du forum. J'ai bavardé quelques minutes, puis on m'a proposé un siège autour de la table. Rebavardage puis Valérie demande à Cécile d'enseigner les fleurs magiques (auteur inconnu de nous, je posterai des photos). Il y a deux modèles très jolis, le premier se passe sans encombre, pour le deuxième, je retranscris juste la conversation. Les forces en présence sont les personnes d'avant plus Cécile qui enseigne :
Cécile : alors pour la deuxième Fleur (intense réflexion) je me souviens du début mais ensuite je ne suis plus trop sûre. Bon on commence par marquer les diagonales et les médiatrices.
(Bruits de papiers pliés, pas de conversation. Une minute après tout le monde se tourne vers Cécile).
Cécile : Euh Aurèle c'est quoi déjà, après ça ?!
...
Tout s'est très bien déroulé. On a replié une fleur en bicolore puis François enseigne non sans humour la tige, on rigole autant qu'on plie !
Le 56 rue Coriolis profite de la présence des Messins pour les exploiter, donc Aurèle enseigne son Graoully (pas celui du livret de Metz) à travers une histoire rocambolesque, là aussi qu'est ce qu'on a pu rire !
Il était près de 17h mais nous ne sommes pas partis pour autant. J'ai regardé un peu mieux l'orithèque, bavardé un peu, et alors que les plieurs sont restés davantage j'ai dû repartir. J'aurais aimé pouvoir rester plus moi aussi mais toutes les bonnes choses ont une fin.
J'ai passé un moment formidable, ma première rencontre avec des gens du forum, c'est extraordinaire de se voir en vrai ! Les plieurs sont d'une générosité, d'un entrain que je ne peux pas décrire, les mots ne suffisent pas. Je vous remercie tous pour votre accueil alors que j'étais un peu intimidé je l'avoue, surtout, ne changez pas les plieurs vous êtes super !
